posté le 21-05-2010 à 11:43:02

La Bible nous apprend que Dieu a prédit la naissance du Seigneur Jésus plusieurs fois, bien longtemps avant qu'elle n'ait lieu.

La Bible nous apprend que Dieu a prédit la naissance du Seigneur Jésus plusieurs fois, bien longtemps avant qu'elle n'ait lieu.

http://www.youtube.com/watch?v=5Goh7QXma10&feature=player_embedded

Marie ... enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or tout cela arriva afin que soit accompli ce que le Seigneur avait dit par le prophète : "Voici, la vierge sera enceinte et enfantera un fils, et on l'appelera du nom d'Emmanuel. Matthieu 1, 20 - 23

Dieu avec nous

Esaïe, par exemple, huit siècles avant Jésus Christ, annonçait l'événement. Ce prophète comprenait la grandeur et la sainteté du Créateur ; c'est pourquoi Dieu a pu lui faire connaître différents éléments du plan qu'il se proposait d'accomplir pour le salut de l'humanité. En découvrant la précision des prophéties d'Esaïe, on est émerveillé de constater quel soin Dieu a apporté aux révélations de ses projets d'amour, de salut et de paix, à notre égard.


N'est-il pas étonnant, par exemple, de voir que le nom choisi à l'avance pour l'Envoyé de Dieu, Emmanuel, signifiait déjà "Dieu avec nous" ? On retrouve cette même pensée à la naissance de Jésus, dont le nom veut dire "Dieu Sauveur".

Dieu devenu homme, le Seigneur Jésus a accompli la prophétie : ayant en lui-même tous les caractères divins, il s'est ainsi approché de l'homme. Rejeté de la terre, il maintien pourtant sa promesse au profit de ceux qui se confient en lui : il leur a déclaré avant de remonter au ciel : "Moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à l'achèvement du siècle" (Matthieu 28, 20). Promesse qui reste valable pour nous encore aujourd'hui.

http://www.youtube.com/watch?v=5Goh7QXma10&feature=player_embedded

 


 
 
posté le 21-05-2010 à 11:41:29

Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes"

Par la même Parole par laquelle tout a été fait au commencement, "les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. Mais il est une chose bien-aimés que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient, mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur, en ce jour là, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme, sera consummée. Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes" 2 Pierre, 7 à 11.


Jérémie 17:7
Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, Et dont l'Éternel est l'espérance !

Jérémie 17:5
Ainsi parle l'Éternel : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son coeur de l'Éternel .


Nous savons bien que le monde entier est sous la puissance . C'est bien pourquoi un enfant de Dieu n'éblouira personne par ses écrits qui ne seront pas enrobés de séduction mais de vérité, il dira la vérité de Celui qui vit en lui, sans chercher à épater la galerie par des mots et des tournures de phrases séduisantes.
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posté le 21-05-2010 à 11:40:31

trône blanc et l’état éternel — Apoc. 20:11 à 21:10

trône blanc et l’état éternel — Apoc. 20:11 à 21:10«Et je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus, de devant la face duquel la terre s’enfuit et le ciel ; et il ne fut pas trouvé de lieu pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs oeuvres. Et la mer rendit les morts qui étaient en elle ; et la mort et le hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés chacun selon leurs oeuvres. Et la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu ; c’est ici la seconde mort, l’étang de feu. Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu» (Apoc. 20:11-15).«Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés ; et la mer n’est plus. Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son mari. Et j’ouïs une grande voix venant du ciel, disant : Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il me dit : Écris, car ces paroles sont certaines et véritables. Et il me dit : C’est fait. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l’eau de la vie. Celui qui vaincra héritera de ces choses, et je lui serai Dieu, et lui me sera fils. Mais quant aux timides, et aux incrédules, et à ceux qui se sont souillés avec des abominations, et aux meurtriers, et aux fornicateurs, et aux magiciens, et aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort» (Apoc. 21:1- .3.1 Il y a une révélation sur l’Au-delà

La résurrection de notre Seigneur Jésus Christ et la résurrection des morts, ont réclamé jusqu’à présent notre attention. La question se pose maintenant tout naturellement : Dieu ne nous a-t-il pas révélé quelque chose de plus sur la mort et sur la résurrection ? Nous a-t-il fait des communications sur l’état qui suit la mort et après que l’on a quitté le tombeau ? Ou bien sommes-nous livrés à de simples conjectures en ce qui concerne les choses éternelles ? Quand on pose des questions pareilles ou semblables, on entend toujours répéter : Ah ! aucun homme ne sait ce qu’il y aura après la mort. Personne n’est revenu de l’au-delà, pour nous dire ce qui s’y passe et ce qui nous y attend.

Tout ceci n’est que mensonge. Nous savons certainement quelque chose sur l’au-delà, et en tout cas quelqu’un est venu nous faire des communications sur le monde invisible au-delà de la tombe. Déjà dans l’Ancien Testament, encore plus dans le Nouveau, obscurément dans celui-là, dans celui-ci clairement et d’une manière très compréhensible, Dieu nous a parlé de ces choses ; de plus, le Fils de Dieu lui-même a quitté la gloire pour descendre sur cette terre, pour nous annoncer les pensées et les conseils éternels de Dieu et nous dire quel sera le sort éternel de l’homme, de celui qui est de la foi en Jésus, ou de celui qui se refuse à recevoir Christ comme son Sauveur. Oui, dans le passage que nous venons de lire, le prophète divinement inspiré lève si complètement le voile, que nous pouvons jeter un long regard sur les siècles infinis de l’éternité, y voir toutes choses d’une manière si claire et si précise, qu’elles prennent vie et forme devant nos yeux.

En 1 Cor. 15:24, après avoir fixé l’ordre dans lequel la résurrection aura lieu, le passage ajoute : «Ensuite la fin». Ici, dans le livre de l’Apocalypse, cette fin est décrite d’une manière plus précise, aussi bien la fin de toutes les choses créées que la fin de l’homme ; aussi bien la fin terrible des morts que la fin glorieuse de ceux qui vivront éternellement avec Christ, et enfin celle de toutes les voies de Dieu sur cette terre, le Seigneur Jésus remettant le royaume à son Dieu et Père. Il a plu à Dieu de faire abonder sa grâce envers nous en toute sagesse et intelligence (Éph. 1: , et il nous parle avec une clarté telle que l’on ne peut se méprendre sur ses enseignements. Son nom en soit loué ! Il n’y a pas besoin d’un esprit transcendant ou d’une riche culture scientifique pour comprendre le langage de Dieu. Non, le lecteur le plus simple et le moins cultivé peut saisir ce que Dieu lui dit, et il est très remarquable que c’est précisément dans l’Apocalypse que, dès le commencement du livre, ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent sont proclamés heureux (chap. 1:3). Que Dieu nous accorde à tous de participer à ce bonheur.


3.2 Le grand trône blanc et le jugement

«Je vis», dit Jean, «un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus» (v. 11). Qui est celui qui est assis sur le trône ? Cela ne demande pas d’explication plus précise. C’est Dieu. Mais Jean ne dit pas : «Je vis Dieu assis sur le trône», parce que Dieu habite une lumière inaccessible et aucun des hommes ne l’a vu ni ne peut le voir (1 Tim. 6:16). En outre, nous savons que Dieu a remis tout jugement au Fils, de sorte que nous pouvons dire aussi : C’est Christ qui est assis sur le trône ; mais Christ est Dieu.

Déjà au chap. 4 de notre livre, Jean voit un magnifique trône, «et sur ce trône, quelqu’un était assis». Là aussi, il n’est pas dit qui était ce quelqu’un ; Jean nous décrit seulement son apparence : «Il était, à le voir, semblable à une pierre de jaspe et de sardius ; et, autour du trône, un arc-en-ciel, semblable à une émeraude» (v. 2, 3). Cet arc-en-ciel rayonnant en une couleur d’émeraude, manque au chap. 20. Pourquoi ? Parce qu’au temps mentionné dans le quatrième chapitre, celui qui est assis sur le trône se souvient encore de son alliance avec la terre. L’arc-en-ciel est le signe bien connu de cette alliance (voyez Gen. 9:1-17). La fin n’est pas encore là. Il vient sans doute de terribles jugements sur la terre. «Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres», mais Dieu se souvient encore de son alliance, qu’il fit autrefois avec Noé. Ici (au chap. 20), nous sommes arrivés à la fin de toutes les voies de Dieu envers cette création. Le temps de la grâce et de la patience de Dieu est passé, l’heure du règlement de comptes est venue, et d’un règlement de comptes sans miséricorde, d’un jugement sans grâce.

Un grand trône blanc est dressé. La couleur blanche rappelle la pureté et la sainteté de ce trône et de Celui qui y est assis, aussi bien que la solennité et la justice incorruptible du jugement qui doit en émaner. Devant la face du saint juge s’enfuient le ciel et la terre, et il n’est pas trouvé de lieu pour eux (*). La fin de tout ce qui est visible, créé, est venue, la fin du système actuel, tel que Dieu l’a établi. Cette création est temporaire et passagère, elle a un commencement et une fin, et de fait une fin en jugement, à cause du péché par lequel elle a été souillée et corrompue. On lit dans la seconde épître de Pierre : «Les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies... Or le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; et, dans ce jour-là, les cieux passeront avec un bruit sifflant, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement» (2 Pierre 3:7-10).

(*) En Matth. 25:31 et suiv., le trône est sur la terre (sur laquelle Christ est descendu en gloire), et toutes les nations de la terre sont rassemblées devant Lui pour être jugées. Ici (Apoc. 20), le ciel et la terre passent. On voit déjà par ce seul point, combien ces deux jugement sont différents l’un de l’autre, soit quant à leur teneur, soit quant au temps.


Ce sont des choses sérieuses, dont nous entendons parler par la bouche de ces témoins de Dieu, des choses solennelles que Jean voit. Devant le trône comparaissent «les morts», grands et petits, c’est-à-dire les gens distingués et ceux de basse condition, les honorés et les méprisés ; car ici les différences de rang n’ont plus de valeur. Le ciel et la terre sont dissous dans un violent incendie, mais les morts, les hommes ne passent pas ; ils restent, ils apparaissent de nouveau. L’incrédule voudrait bien disparaître aussi, et pour se dissimuler le sérieux de ce qui l’attend, et pour réduire au silence les importunes voix d’avertissement qui, cependant, se font toujours entendre plus haut en lui, il se livre à la pensée illusoire qu’il pourrait bien échapper à l’oeil du juge qui voit tout. Pour que Dieu ne retrouve aucun grain de sa poussière, il soumet son corps à la crémation. Oui, mes chers amis, l’incrédule a peur ! Il a peur, quoique le sourire d’un orgueil hautain soit sur ses lèvres quand il entend «ces discours insensés de résurrection et de rétribution». Et il a raison d’avoir peur ; sa crainte est bien fondée. Le Dieu qui autrefois a formé l’homme de la poussière de la terre, le fera aussi revenir de la poussière. Tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de Dieu ; pas un ne manquera devant le grand trône blanc, pas un ne sera oublié.

«Je vis les morts». Ce sont tous ceux qui sont rangés sous ce nom, dont la vie et toute l’histoire porte ce titre, qui non seulement ont succombé à la mort naturelle, mais aussi sont morts dans leurs fautes et dans leurs péchés, et qui sont, pour ainsi dire, doublement morts. Quel contraste entre eux et tous ceux qui appartiennent à la première résurrection !

Ceux-ci sont proclamés heureux et saints ; sur eux la seconde mort n’a point de pouvoir ; pour eux il n’y a point de jugement, ils sont passés de la mort à la vie (Jean 5:24), et ils vivront avec Christ d’éternité en éternité. Mais les morts, ceux qui auront pratiqué le mal, leur lot est le jugement, la seconde mort, l’étang de feu avec toutes ses terreurs. Comme l’Écriture nous parle clairement ! Comme elle assigne à chacun sa place en peu de mots ! Celui qui appartient à Christ a part à la première résurrection, la vie et le salut sont à lui pour l’éternité ; celui qui n’a pas Jésus, ne verra pas la vie ; son lot est une seconde résurrection, la seconde mort. L’homme peut fermer son oreille au langage sérieux de l’Écriture et repousser ses communications et ses enseignements. Mais qu’est-ce que cela signifie ? La vérité divine demeure la même ; elle subsiste, que l’homme l’accepte ou ne l’accepte pas. «Écris !» est-il dit au prophète ; «écris», afin que cela demeure établi pour tous les temps, afin que tous puissent le lire ; «écris», pour la consolation et l’encouragement des croyants, et pour l’avertissement et l’exhortation des incrédules ; «écris», afin que personne n’ait d’excuse ; car ces paroles sont certaines et véritables. Si le ciel et la terre passent, les paroles de Dieu ne passeront pas. Pas un iota, pas un trait de lettre, ne restera inaccompli.


«Et je vis les morts… se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts». C’est une image destinée à nous montrer combien le jugement sera sérieux et entrera dans les détails. Dieu n’a pas besoin de livres pour venir en aide à sa mémoire, mais il parle de livres pour nous faire entendre d’une manière compréhensible, à nous, hommes oublieux, que tout viendra là en lumière. Quel compte ! quelles surprises ! Je me servirai d’un faible exemple pour éclairer ce point. Plusieurs d’entre nous vont peut-être chercher des marchandises à crédit. Le marchand inscrit tout exactement sur ses livres, et au bout d’un certain temps il produit sa note. On y jette un coup d’oeil et l’on est tout étonné de la trouver si élevée. Mais, si on examine les articles un à un, on trouve que tout est en règle ; on doit la somme entière. De même, là aussi chacun trouvera sa dette inscrite, et sa conscience témoignera que le compte est exact. Ici, l’on passe légèrement sur beaucoup de choses et on les oublie ; on cherche à les embellir, à les excuser, à les couvrir d’un manteau. Là, tout apparaîtra dans sa vraie lumière, comme Dieu l’a vu et entendu, et comme il le juge ; et chacun sera jugé d’après ce qui est écrit dans les livres, selon ses oeuvres, selon ce qu’elles méritent. L’heure du jugement s’est levé ; le temps de la grâce est passé pour toujours ; et celui qui est assis sur le trône juge d’après sa justice et sa sainteté.

N’y a-t-il pas de trait qui adoucisse ce terrible tableau ? Non, aucun rayon de douce et consolante lumière n’en traverse l’obscurité. À côté des livres du jugement, on ouvre bien encore un autre livre, «qui est le livre de la vie». Mais on y cherche en vain les noms des morts qui se tiennent devant le trône. Tous ceux qui sont inscrits dans ce livre, sont depuis longtemps en sûreté ; ils appartiennent à la résurrection de vie. Le livre de vie n’est ouvert ici que pour montrer à chacun qu’on n’y peut trouver son nom, qu’il y a bien eu pour lui la possibilité d’être inscrit dans ce livre, mais qu’il a laissé passer le temps de la grâce, et méprisé, ou tout au moins négligé, le grand salut de Dieu.

Mes chers amis ! Nous nous trouvons dans le temps précédent ces réalités si solennelles de l’éternité. Peut-être nos noms sont-ils inscrits dans le livre d’église ou dans la liste des membres d’une communauté religieuse sur cette terre ; mais je le demande : Sont-ils aussi inscrits là-haut, dans les cieux ? Lorsqu’un jour les disciples revinrent vers leur Seigneur et exprimèrent leur joie de ce que même les mauvais esprits leur étaient soumis, Jésus leur répondit : «Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis, mais réjouissez-vous, parce que vos noms sont écrits dans les cieux» (Luc 10:20). C’est pourquoi je demande encore une fois : Nos noms sont-ils tous écrits dans les cieux ? Que celui qui ne peut encore répondre oui pour sa personne à cette question, se hâte pour le salut de son âme ! «Aujourd’hui, si tu entends sa voix, n’endurcis pas ton coeur !» Considérez ceci : «Si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu».

Dans quel but ? Pour y être anéanti ? Non, «la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont aucun repos, ni jour, ni nuit» (Apoc. 14:11). Leur ver ne meurt point, et le feu ne s’éteint point (Marc 9:48). C’est un mensonge de Satan, que les impies doivent être anéantis. Si l’homme meurt, son âme va dans l’éternité, et si dans la résurrection le corps et l’âme sont de nouveau réunis, cela arrive afin de mettre l’homme dans un état qui ne soit plus sujet à mourir ni à disparaître.

Mais, objecte-t-on, ceci s’accorde-t-il avec l’amour de Dieu et avec le Dieu d’amour ? Peut-il vouloir cela ? Peut-il agir ainsi ? Je n’ai pas le temps aujourd’hui d’entrer dans les détails de cette question ; je dirai seulement ceci : L’amour de Dieu est parfait ; sa miséricorde est divinement grande, beaucoup, beaucoup plus grande que nous ne pouvons seulement nous le représenter ; mais si parfait que soit son amour et si grande que soit sa miséricorde, sa justice et sa sainteté sont tout aussi parfaites et grandes. Dieu ne peut agir aux dépens de quelqu’une de ses qualités. Il est parfait à tous égards, et il faut tenir compte de chaque côté de son Être. Veux-tu voir qui il est ? Regarde à la croix. Là tu vois le Dieu d’amour et de miséricorde, qui a donné la plus grande preuve de son amour dans le sacrifice de son Fils unique pour des pécheurs perdus, pour des ennemis et des impies. Mais là tu reconnais aussi en même temps le Dieu juste et saint, qui n’a pu épargner même son Fils bien-aimé, et qui a dû répandre toute sa colère sur Lui, lorsqu’il était à la brèche pour le pécheur.

Ce Dieu, tout homme doit le rencontrer. Bienheureux est-il, si cela a lieu aujourd’hui, pendant le temps de la grâce ! Malheur à lui, s’il doit se tenir devant Lui, quand il n’y a plus de grâce ! Ce n’est pas l’anéantissement qui est sa part, non, il est jeté dans l’étang de feu, pour y être à toujours séparé de Dieu et en rapport avec le diable et avec ses anges, pour l’éternité dans les peines et dans les tourments ! «Ce sont des imaginations», dit l’incrédule, «des contes d’enfants, bons tout au plus pour de vieilles femmes et des enfants, mais non pour les hommes intelligents et éclairés». Non, ce sont des réalités, c’est la parole de Dieu ! «Celui qui habite dans les cieux se rira d’eux, le Seigneur s’en moquera» (Ps. 2:4).


Chers amis, il y a une gloire éternelle, et il y a une damnation éternelle. Nous tous qui sommes rassemblés ici, nous serons, soit dans l’une, soit dans l’autre. Oh ! puissions-nous un jour nous revoir tous dans la gloire ! Que Dieu, dans sa grâce, nous préserve tous du sort des damnés, qui est épouvantable au-delà de toute description ! Ce n’est pas en vain qu’il est écrit : «C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant» (Hébr. 10:31).

Mais continuons : «Et la mer rendit les morts qui étaient en elle ; et la mort et le hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés, chacun selon leurs oeuvres. Et la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu» (v. 13, 14). Ces expressions : «La mort et le hadès rendirent les morts qui étaient en eux», et «La mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu», peuvent paraître difficiles à comprendre à plusieurs d’entre nous. La parole de Dieu a une grande profondeur de signification, et elle est très exacte. Souvent de courtes expressions isolées contiennent une grande et splendide vérité. Ainsi en est-il ici. La première phrase enseigne en peu de mots non seulement la résurrection, mais la résurrection du corps.

La mort et le hadès sont ici, pour ainsi dire, personnifiés et représentés comme deux puissances opposées à Dieu et à l’homme. La mort est la puissance qui tient captif le corps de l’homme ; le hadès, la puissance qui reçoit son âme, quand le corps et l’âme se séparent. La mort et le hadès, conséquence du péché, cessent avec cette création, ils sont jetés dans l’étang de feu. «Le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort» (1 Cor. 15:26). Ces deux puissances devront rendre leur proie, qu’elles ont retenue si longtemps ; en d’autres termes, le corps et l’âme seront de nouveau réunis, l’un venant de la mort, de la corruption, l’autre venant du hadès, du lieu où étaient gardées les âmes des morts. «Jésus a les clefs de la mort et du hadès» (Apoc. 1:18) ; tous deux doivent s’incliner devant son pouvoir tout puissant, et rendre ce qu’ils ont tenu enfermé.

Ainsi donc les «morts» seront placés devant le grand trône blanc, revêtus de corps de résurrection et d’éternité, des hommes véritables, non des esprits ou des ombres, mais des hommes en chair et en os. Ils seront là sous la lumière accablante de ce siège judiciaire, avec leurs péchés, sans espérance, sans aucune possibilité d’échapper. Rien ne les protège, ni ne les met à l’abri des yeux flamboyants de Celui qui est assis sur le trône ; il ne leur restera pas même le cri de désespoir : «Montagnes, tombez sur nous, coteaux, couvrez-nous» (Luc 23:30) ; car le ciel et la terre auront passé, et leur lieu ne sera pas trouvé. Rien qu’un jugement sans miséricorde, auquel il n’y a pas moyen d’échapper, un tourment sans adoucissement, une terreur sans fin. Pécheur, prends-y garde ! Considère ce qui est utile pour ta paix. Aujourd’hui encore la miséricorde de Dieu est grande. Il ne veut pas que tu meures, mais que tu te convertisses et que tu vives. Aujourd’hui encore il te fait dire : «Délivre-le, pour qu’il ne descende pas dans la fosse : j’ai trouvé une propitiation» (Job 33:24).


3.3 L’état éternel

Nous arrivons maintenant à l’autre partie de notre sujet : Quelle sera la fin, l’éternité de ceux qui, par la grâce de Dieu, ont été arrachés à la perdition, se sont échappés des chaînes du péché ? Nous avons vu la fin de l’homme sans Dieu ; elle est terrible, et ne peut être autre chose. Elle correspond aux oeuvres de l’homme, à l’inimitié de son coeur contre Dieu. Mais autant est terrible le sort que l’homme se prépare lui-même, autant est glorieux, oui, glorieux au-delà de toute expression, ce que Dieu a préparé à ceux qui l’aiment. Dans les deux cas, le résultat correspond à l’oeuvre et à l’ouvrier.


3.3.1 Nouveaux cieux et nouvelle terre

«Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés, et la mer n’est plus» (Apoc. 21:1). Nous sommes stupéfaits en écoutant ces paroles. Ici encore, de grandes choses nous sont communiquées en peu de mots. Une création toute nouvelle surgit, comme le corps de résurrection sort de notre corps d’abaissement, une création, dont les conditions d’existence seront tout autres que celles de la création actuelle ; car «la mer n’est plus». Tous ceux qui appartiennent à cette nouvelle création, les habitants du nouveau ciel et de la nouvelle terre, n’ont plus besoin de vie végétale ou animale ; ils se passeront entièrement de ce dont l’homme a besoin aujourd’hui pour subsister. Ils seront de nouvelles créatures avec des corps glorieux et spirituels, des hommes, de véritables hommes, mais qui ne seront plus liés aux lois actuelles de la nature.


3.3.2 La nouvelle Jérusalem, l’habitation de Dieu avec les hommes

Mais il y a plus. Jean continue en disant : «Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son mari. Et j’ouïs une grande voix venant du ciel, disant : Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux… leur Dieu» (v. 2-3). La sainte ville, la nouvelle Jérusalem, descend dans ce nouvel et éternel ordre de choses, si différent de l’ancien, et même de tout ce que la domination du Messie manifestera dans le règne de mille ans. Elle ressemble à une épouse ornée pour son époux. Dieu l’a préparée lui-même magnifiquement, car c’est l’Épouse, la femme de l’Agneau (comp. v. 9 et suiv.). Elle est appelée l’habitation de Dieu avec les hommes. Étant aujourd’hui «l’habitation de Dieu par l’Esprit» (Éph. 2:22), elle gardera cette place privilégiée dans l’éternité.

Dès les temps anciens, le désir et le plan de Dieu étaient d’habiter avec les hommes. Mais le péché ne lui permit pas longtemps de se reposer dans la première création ; il mit un abîme insurmontable entre Lui et l’homme. Où Dieu doit habiter, il ne doit pas y avoir de péché. C’est pourquoi, dans l’ancienne alliance, où sa gloire demeurait au milieu du peuple d’Israël, Dieu devait s’entourer de toute une série de sacrifices, par lesquels le péché était expié, quoique seulement d’une manière typique (Dieu regardait toujours d’avance au seul sacrifice du corps de Jésus Christ). Chaque année, au grand jour des expiations, le souverain sacrificateur devait entrer dans le sanctuaire avec du sang, et une suite ininterrompue de sacrifices de tout genre devait être offerte. Ce n’était qu’ainsi, sur la base d’une expiation accomplie, que Dieu pouvait séjourner au milieu de son peuple terrestre.

Christ étant venu et s’étant offert lui-même comme victime pour l’abolition du péché, l’abîme est si complètement comblé pour celui qui croit en Jésus, que d’un côté, le croyant lui-même devient un temple de Dieu, et d’un autre côté, il est ajouté comme une pierre vivante à la maison de Dieu. Le Seigneur Jésus bâtit aujourd’hui son Assemblée ; celui qui croit de coeur en Lui, appartient à cette Assemblée, à ce bâtiment divin, dans lequel Dieu habite par son Esprit. Eh bien ! cette maison de Dieu, appelée maintenant l’Épouse de Christ, alors la femme de l’Agneau, Jean la voit descendre du ciel, sous l’image d’une ville, «la nouvelle Jérusalem». Elle forme le centre du système céleste, comme autrefois l’ancienne Jérusalem formait, selon les pensées de Dieu, le centre de cette terre. Dieu demeurait autrefois là dans son temple ; dans la plus grande proximité, dans les nombreux appartements de la maison de Dieu, demeuraient les sacrificateurs, et plus éloigné, le peuple. Ainsi Dieu habitera un jour dans l’état éternel, dans son tabernacle, avec les hommes de la nouvelle terre. Les saints célestes forment ce tabernacle ou cette habitation de Dieu. Il n’y a plus de Juifs, ni de Gentils, comme maintenant, ou même dans le règne de mille ans, mais seulement des hommes ; il n’y a pas non plus des peuples ou des nations, mais seulement un peuple : le peuple de Dieu. Toutes les catégories qui se lient avec cette création et avec le temps, ont disparu.

Mais il y a plus. Dans le jardin d’Éden, Dieu considérait son oeuvre, pour ainsi dire, à une certaine distance ; il visitait l’homme. Mais dans l’état éternel, Dieu ne visitera pas seulement de temps en temps le nouveau théâtre que sa main aura construit pour l’homme, il demeurera éternellement au milieu des hommes. Le repos sabbatique de Dieu (Héb. 4) s’est levé, et ne sera jamais détruit. Le plan de Dieu est accompli. «C’est fait !» dit-il, «Moi je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin» (v. 6). Il fait toutes choses nouvelles. «Et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées».

Nous trouvons des expressions semblables dans le prophète Ésaïe, en rapport avec la bénédiction qui régnera sur cette terre dans le règne de mille ans ; mais, en comparant les passages de près, nous trouverons de grandes différences. Ésaïe annonce un état splendide, mais terrestre et temporel, qui sera la part des justes. La bénédiction, une merveilleuse bénédiction, la paix et la joie régneront où le trouble, la malédiction, la volonté propre et la violence, ont tenu le sceptre si longtemps ; cependant la bénédiction ne sera pas sans mélange. La mort n’est pas encore abolie ; le péché est encore là ; par conséquent, la douleur et le deuil. Mais quand la perfection, l’état éternel sera venu, rien ne rappellera plus la première terre : «Les premières choses seront passées».

Il vaut la peine de remarquer que dans tout ce passage il n’est pas fait mention de l’Agneau. C’est Dieu qui est sur le premier plan. La «fin» est venue, où Christ remet le royaume à son Dieu et Père (1 Cor. 15:24). Non que Christ cesse jamais de régner, mais son gouvernement particulier comme Fils de l’homme ressuscité, c’est-à-dire son gouvernement pour un laps de temps déterminé sur un peuple terrestre et sur le monde en général, prendra fin. Cette domination ou ce règne, auquel les saints participeront, il les remettra à son Dieu et Père (tandis que lui-même comme homme prendra dans la gloire la place de dépendance, comme il l’a prise un jour en grâce sur la terre), afin que Dieu — Père, Fils et Saint Esprit — Dieu comme tel, soit tout en tous.

Nous contemplons donc ici la gloire de Dieu dans son sens le plus complet, le plus étendu, et nous pouvons nous écrier avec l’apôtre : «Que dirons-nous donc à ces choses ?» Ce Dieu grand, puissant et admirable, veut lui-même essuyer toute larme de nos yeux, comme une mère essuie d’une main tendre les larmes de son enfant qui pleure !


3.4 Encore un appel à recevoir le salut

Vraiment, il est le Dieu d’amour ! C’est pourquoi il ne peut terminer ces communications magnifiques et en même temps si solennelles, sans adresser encore une fois une invitation amicale à celui qui a soif, et un avertissement direct à ceux qui restent loin de Lui dans la paresse ou dans la méchanceté de leurs coeurs : «À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l’eau de la vie... Mais quant aux timides, et aux incrédules, et à ceux qui se sont souillés avec des abominations, et aux meurtriers, et aux fornicateurs, et aux magiciens, et aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort» (v. 6 et .

Ces derniers mots se trouvent précisément à la place qui leur donne la plus grave signification ; n’oublions pas en effet que ce qui nous est présenté, c’est l’état éternel. Quand Dieu sera tout en tous, quand il descend en amour pour habiter avec les hommes, quand il aura essuyé toute larme, et que les rachetés jouiront des bénédictions d’une éternité bienheureuse, alors, oui, alors, la part des perdus est dans l’étang brûlant de feu et de soufre, et il n’y a plus un seul mot qui exprime que les terreurs de ce lieu passeront ou cesseront une fois. Le coeur tremble à cette pensée, et encore une fois je voudrais vous avertir : Que personne ne se laisse tromper en se persuadant que Dieu est amour et ne peut permettre une telle chose. Oui ! Dieu est amour, mais il n’est pas seulement amour, il est aussi lumière.

Considérons encore ceci : la sombre liste de ceux qui trouveront leur place dans l’étang de feu, nomme en premier lieu les timides et les incrédules, et en dernier lieu les menteurs. Entre ces deux extrémités se trouvent les meurtriers, les fornicateurs, les magiciens, etc. N’est-ce pas très sérieux ? On devrait penser qu’il est impossible que les timides et les incrédules (mais qui, à part cela, sont peut-être des hommes tout à fait honorables), soient placés sur la même ligne que les meurtriers et les fornicateurs. Et c’est pourtant le cas ici, et Dieu ne se trompe jamais. Il juge et mesure à la balance de sa justice.

Qu’est-ce donc que les timides ? Ce sont ceux qui savent bien qu’ils devraient se conduire tout autrement qu’ils ne font, qui sont convaincus dans leur conscience et prennent mainte bonne résolution, mais qui avec cela renvoient de jour en jour d’agir sérieusement, parce qu’ils redoutent les conséquences d’un tel pas. Ils préfèrent être honorés des hommes plutôt que de Dieu. Ils ont peur d’un sourire moqueur, d’un haussement d’épaules plein de compassion ironique ; ils redoutent les remarques injurieuses, la perte de la considération et des avantages matériels, etc. Ils sont des timides.

Et les incrédules ? Ah ! on pense bien peu à ce que l’on fait, quand on ne croit pas à la parole de Dieu et à son témoignage au sujet de Christ ; on fait Dieu menteur. Quelle en est la conséquence ? Sa colère demeure sur celui qui agit de la sorte, car est-il moins coupable que celui qui ravit à son prochain sa propriété, son honneur ou sa vie ? — Et enfin, les menteurs ? Ils manifestent par leur mensonge qu’ils appartiennent à Satan, celui qui est menteur dès le commencement et le père du mensonge. C’est pourquoi aussi leur part est avec justice dans le feu qui est préparé pour le diable et ses anges.

Ici, nous avons atteint la fin dans le sens le plus complet et le plus précis de ce mot. L’état éternel, tant des rachetés que des perdus, est devant nos yeux. Dieu nous a renseigné sur tout, et, loué soit son Nom, «ses paroles sont certaines et véritables» (Apoc. 22:6). Que personne ne dise donc qu’on ne peut rien savoir sur l’état qui suit la mort et sur ce qui se passera dans l’éternité. Dieu a fait écrire ses communications à cet égard, et chacun peut les lire. Dans la conscience profonde du sérieux de ces questions, je termine par les paroles que Moïse, le fidèle homme de Dieu, adressait autrefois au peuple d’Israël : «J’appelle aujourd’hui à témoin contre vous les cieux et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives» (Deut. 30:19).
 


 
 
posté le 21-05-2010 à 11:39:38

homme moissonnera ce qu'il aura semé

homme moissonnera ce qu'il aura semé


Jean Baltatzis est ingénieur agronome et expert en planification et développement agricoles. Marié et père de trois filles, il habite Bruxelles depuis 1976. Il a été Directeur du Ministère de l’Agriculture de Grèce et conseiller à la Direction Générale d'Agriculture de la Commission Européenne. Il envoie gratuitement des messages chrétiens par courriels et collabore à d'autres travaux sur la Bible. NDLR : l'auteur insiste sur notre responsabilité à faire fructifier notre salut, sans toutefois remettre en cause l'unique source de ce salut obtenu par grâce : Dieu. La mise en page de cet article a été remaniée pour correspondre aux critères typographiques de la revue.

« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. » (Gal 6.7-9).

Introduction : une loi universelle
Dieu nous exhorte, par amour, à faire preuve de discernement. Il utilise pour cela une loi déjà employée (Job 4.8 ; Pr 22.8 ; Osée 8.7) : si nous semons du blé, ne nous attendons pas à récolter des tomates ! En réalité, les enjeux sont spirituels et s'appliquent aussi bien à la famille qu'à la société ou l'Église : les attitudes et habitudes charnelles et tous les mauvais choix nous corrompent. Au contraire, une saine semence spirituelle mènera à une saine récolte spirituelle éternelle. Ne semons pas des épines et des chardons, nous marcherions dessus tout au long de notre vie présente et pendant toute l'éternité. Quel avertissement solennel : ce que je vivrai plus tard, et même après la mort, dépend de mes choix présents (Rom. 2.4-11) !

1. « Ne vous y trompez pas » !
a) D'où viennent les erreurs ?
- De l'extérieur : traditions humaines, mauvais esprits, hommes bien ou mal intentionnés. Comme les Galates, nous sommes « empêchés d'obéir à la vérité » (5.7) car bien des questions « fascinantes » (3.1) envahissent nos discussions. Tel un ange de lumière, Satan nous induit en erreur, exploitant la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la vie (1 Jean 2.16). Il inspire aussi ces docteurs qui ont séduit nos frères de Galatie : « Ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance » (2 Tim 3.5). Ils rabaissent les exigences de Dieu au sujet de la repentance, de la foi, de la fidélité, de l'obéissance, de la sanctification et introduisent un « culte volontaire et d'humilité », « des bonnes ouvres », etc. Dieu nous met en garde, apprenons à l'écouter : « Que personne ne vous séduise par de vains discours. » (Éph 5.6 ; cf. 1 Jean 3.7 ;1 Cor 15.33).

- Du dedans : « Si quelqu'un pense être quelque chose, alors qu'il n'est rien, il s'abuse lui-même. » (Gal 6.3) « Pratiquez la parole et ne l'écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. » (Jac 1.22, cf. v. 26 ; Apoc 3.17). « Le cour est tortueux par-dessus tout et il est méchant. Qui peut le connaître ? » (Jér 17.9) Combien de résolutions prises avec fermeté n'ont même pas résisté une journée (Pr 28.26) ! Le cour nous trompe car il ne sait pas tout, car il ne cesse de convoiter, et parce qu'il refuse de purifier sa conscience (1 Tim 1.19).

b) L'importance de nos choix
- Même ponctuels, ils déterminent nos progrès dans le temps et pour l'éternité : « Garde ton cour plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » (Pr 4.23). Impossible d'influencer la trajectoire de la balle après avoir tiré ! De même, nous ne modifierons pas la moisson semée. Nous n'échapperons pas aux conséquences, quoiqu'on essaie de faire (Jér 2.35-36). Grâce à Dieu, le choix le plus décisif pour notre éternité s'offre au plus vil des incroyants jusqu'à la fin : l'infâme malfaiteur à la croix est devenu un être spirituel parce que son cour a rejeté ce qu'il était et compris ce qu'il devait être. Humblement, il a reçu de Dieu la révélation de Jésus et de son destin. Se tournant vers son Sauveur, il a demandé sa miséricorde. Il est passé des ténèbres à la lumière et de la mort à la vie (Luc 23.39-43). Il n'y a aucun progrès sans un bon choix et une décision de cour. ?

- Même anodins, ils ont des conséquences : « Un peu de folie l'emporte sur la sagesse et sur la gloire. » (Ecc 10.1b) Combien de paroles prononcées à la légère nous reviendront au jour du jugement (Mat 12.36) ? Nos yeux convoitent et nous oublions que nous péchons en le faisant (1 Jean 2.16), par négligence ou par résistance au péché. Une brèche dans la coque peut couler le navire. Un fil ténu peut constituer un lien très fort quand il est enroulé plusieurs fois autour du corps : la répétition de petits péchés apparemment insignifiants finit par nous asservir et par dévorer notre vie spirituelle. Chaque mot, pensée, acte, apparemment temporaire peut avoir des répercussions éternelles. Il nous reviendra de la manière dont il aura été semé. Même nos discussions sont enregistrées et nous les entendrons encore rejouer quand nous nous trouverons devant Dieu (Mal 3.16) !

- Même limités, leurs conséquences sont illimitées. Comme une petite graine donne un immense arbre, une action ponctuelle peut provoquer de grands et durables résultats. dans le bien comme dans le mal. Un verre de trop peut faire toute la différence sur la route, mais un choix selon Dieu bénira sans conteste votre vie et celle d'autres personnes : « L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cour. » (1Sam. 16.7). Les bons choix sont la source de notre bonheur !

- Même pris dans l'ignorance, ils ne nous innocentent pas : « Telle voie paraît droite devant un homme, mais à la fin, c'est la voie de la mort. » (Pr 14.12). J'ai beau plaider ignorer que ma graine était infectée, le résultat ne changera pas. De même, mon ignorance au sujet du péché que je commets ne me décharge pas de la culpabilité et ne me délivre pas de ses conséquences (Lév 5.17-19 ; Nom 15.24-30 ; Ecc. 5.6) ! 2.

Que semons-nous ?
Quel genre de graine semé-je par mon comportement ? Suis-je égoïste ou généreux ? Autoritaire ou conciliant ? Décourageant ou encourageant ? Méchant, amer, et agaçant, ou bon, courtois et apaisant ? Travaillé-je de manière diligente ou négligente ? « Maudit soit celui qui fait avec négligence l'ouvre de l'Éternel » (Jér. 48.10). Suis-je motivé par le regard des hommes ou par la crainte du Seigneur (Gal 1.10) ?

Mon temps de loisirs n'est pas non plus la porte ouverte aux plaisanteries vaines ou qui polluent l'esprit, aux lectures douteuses. Mon « oui » est-il « oui » et mon « non » est-il « non » ? Mes paroles sont-elles accompagnées de grâce et assaisonnées de sel ou de mensonges et d'exagérations ? M'arrive-t-il de penser une chose, d'en dire une autre et d'en faire encore une autre ? Suis-je un homme de parole (Mat 25.23) ?

Utilisé-je la Bible à ma convenance ? À des questions directes qui me coince, répondé-je comme craignant Dieu ou comme un diplomate craignant la confrontation, me réfugiant sous des excuses comme dans l'expression : « Vous ne connaissez pas mon cour » ? Bien sûr, seul Dieu connaît notre cour, mais nos prochains voient nos fruits ! Comment jugeons-nous et mesurons-nous les autres? Où est notre trésor et où sont concentrées nos pensées toute la journée (Mat 6.21) ? Nous repentons-nous sincèrement, et avons-nous placé toute notre confiance en Jésus-Christ ?

- Semer pour sa chair : « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Rom 8.13). Semer pour la chair, ce n'est pas seulement commettre des péchés flagrants. Je peux faire le bien tout étant hypocrite. Je peux tomber dans un activisme fiévreux, même religieux, sans jamais consulter Dieu. Bref, sème dans la chair celui qui vit et travaille pour lui-même et non pour Dieu !

- Semer pour l'Esprit, c'est veiller et prendre plaisir aux choses de l'Esprit. Le v. 9 promet une moisson de bénédictions à celui qui croit aux paroles de Dieu, qui se repent en faisant deuil pour ses péchés, les confessant, les rejetant, se consacrant à Dieu, et qui garde diligemment une bonne conscience. Semer dans l'Esprit, c'est marcher avec abnégation avec son Sauveur et maître et travailler en sa faveur.

Quel homme peut semer pour l'Esprit ?
Il faut être né de Dieu et avoir renoncé à tout pour Dieu. Veiller sur la pureté de son cour et de sa conscience. Le croyant qui les néglige annule les effets de sa piété. Il attriste ou éteint l'Esprit Saint (Éph 4.30-31 ; 1 Thes 5.19). Il raidit son cou devant les reproches (Act 7.51). Pour son malheur, il se fait une spécialité de trouver un alibi pour dissimuler sa culpabilité : « Je ne savais pas », « C'est votre faute », « Vous ne connaissez pas mon cour », etc. Dieu ni personne ne peut attendre quoi que ce soit de celui qui s'invente des excuses.

Comptons sur la grâce de Dieu, non sur nos efforts ! Résistons « jusqu'au sang » s'il le faut contre le péché (Héb 12.4) et contre Satan. Le péché cesse d'être un style de vie pour le croyant né de Dieu « parce que la semence de Dieu demeure en lui » (1 Jean 3.9).

3. Comment semons-nous ?
L'ensemencement spirituel est fait avec des larmes et selon la justice : « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d'allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. » (Ps 126.5-6) Ne comptons pas grandir en Christ sans nous immerger de manière sérieuse dans sa Parole (Col 3.16). N'espérons pas être renouvelés sans nous offrir entièrement comme sacrifice vivant (Rom 12.1-2).

N'oublions pas de témoigner de Christ. N'espérons pas un témoignage efficace sans mettre notre vie en ordre (Mat 5.19). Méfions-nous du temps excessif consacré à de vaines activités (télévision, etc.), de notre avarice, de nos compromis devant le péché ou devant notre manière parfois intéressée ou minimaliste d'interpréter la Bible. Et que vaut ma piété si je refuse de me réconcilier avec mon frère (Mat 5.24) ? Un cour orgueilleux ne moissonne pas la grâce (Jac 4.6) ; constamment infidèle et résistant aux réprimandes de Dieu, peut-il avoir l'Esprit du Christ (Pr 1.23) ? La persévérance du croyant le sauvera et lui donnera accès aux promesses de Dieu (Mat 24.13 ; Héb 10.36).

4. Le temps de la récolte : corruption ou vie éternelle
Dans la Bible, la « corruption » se reporte fondamentalement à la condamnation éternelle. D'autres corruptions existent cependant telles que la tristesse, l'agitation et la confusion, le découragement et les soucis qui dévorent l'âme, les maladies psychologiques dues aux désirs débridés ou à l'orgueil, la peur, la frustration, etc. Celui dont le cour sera motivé par l'égo recevra son plein de corruption au jour du jugement (És 17.10-11 ; Ag 1.5-9).

Quant à l'expression « la vie éternelle », la Bible dit : « Dites que le juste prospérera, car il jouira du fruit de ses ouvres. » (És 3.10) Le fruit de l'homme est manifesté par la formation de son caractère et de son utilité aux autres. De plus, le juste ne récoltera pas dans l'âge à venir le fruit de ses péchés parce que Christ l'a récolté sur la croix pour le compte du croyant. Si notre communion avec Dieu et avec les autres croyants est une source de joie, tout imparfaite qu'elle soit aujourd'hui, combien plus le bonheur et la prospérité dans l'âge à venir quand il sera cohéritier avec Christ et sera comme lui ! Incroyable mais vrai ! Dieu récompensera notre honnêteté et notre fidélité avec la monnaie du pays céleste.

Conclusion
Ne méprisons pas notre éternité pour de la boue, comme Ésaü a vendu son droit d'aînesse pour une bouchée de plaisir (Phil 3.8 ; Héb 12.16) : « Et si vous invoquez comme Père celui qui, sans considération de personnes, juge chacun selon ses ouvres, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour (sur terre). » (1 Pi 1.17).

Dieu n'est pas seulement sévère mais il est aussi miséricordieux (Job 11.6). Chacun de nous rendra compte de ce qu'il aura semé. Ceux qui auront trouvé refuge sous la grâce de Christ seront pardonnés ! Il jettera tous leurs péchés dans les mers profondes de l'oubli.

C'est Christ qui a moissonné sur la croix et à travers la croix le fruit de tout notre ensemencement coupable. Par conséquent : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur » dans sa présence (Act 3.19-20). Dieu nous réveillera et restaurera les années mangées par l'ennemi (Joël 2.25) ou par nos propres folies.

« L'Éternel agrée ceux qui le craignent, ceux qui s'attendent à sa bienveillance. » (Ps 147.11). Il aura de la pitié parce qu'il y prend plaisir ! « Oui, le bonheur et la grâce nous accompagneront tous les jours de notre vie, et nous habiterons dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de nos jours. » (Ps 23.6). Amen !

Jean Baltatzis
 


 
 
posté le 21-05-2010 à 11:38:37

Les moutons reconnaissaient la voix de leur maître

Au cours d'un voyage en Israël, j'ai été témoin d'une chose des plus remarquables que je n'oublierai jamais.Alors que le soleil se couchait, deux bergers se sont approchés d'un puits avec leur troupeau.
Durant environ 20 minutes, les deux hommes discutaient pendant que leurs moutons se mélangeaient et se promenaient un peu partout.
En peu de temps, on ne pouvait plus différencier les deux troupeaux parce qu'ils s'étaient complètement mêlés et dispersés dans les champs.
Puis, quelque chose de formidable est arrivé.
Un des bergers s'est tourné, a calmement donné un commandement à son troupeau et a commencer à s'éloigner du puits. Instantanément, les deux troupeaux se sont séparés.
Les moutons reconnaissaient la voix de leur maître et, à mesure que celui-ci se dirigeait vers le haut de la colline, ils arrivaient de toutes parts pour le suivre. Les moutons savaient exactement ce qu'ils devaient faire.
C'est ce genre de relation que nous avoir avec le Seigneur Jésus. Il a dit "Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent.(...) Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent" Jean 10.14,27
Charles F Stanley
 


 
 
 

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