Une foi affermie (par l'épreuve) et Un trésor de sagesse
(Dieu aime nous combler des choses... qu'il nous demande)
Lisons le passage de
Jacques 1/1 à 8 (version Louis Second 1910)
1 Jacques, Serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ,
aux douze tribus qui sont dans la dispersion,
salut !
2 Mes frères,regardez comme un sujet de joie complète
les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés,
3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
4 Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre,
afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.
5 Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche,et elle lui sera donnée.
6 Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ;
car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre.
7 Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur :
8 c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.
Notre Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ
« Ta divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (2 Pierre 1/3)
mais aujourd’hui tu veux encore nous donner plus :
la sagesse.
C’est pourquoi, ce texte que -par la bouche de Jacques, ton serviteur- tu adresses aux douze tribus d’Israël qui sont dans la dispersion, nous voudrions ce matin l’entendre pour tous ceux qui croient en toi : pour chacun de nous personnellement et ensemble en tant qu’église ;
pour chaque chrétien de par le monde, témoin visible de ton église invisible.
Seigneur, tu nous as rappelé que tu lies intimement trois choses :
l’épreuve à la patience, et la patience à la perfection ;
et que ces trois réalités se trouvent à l’articulation de trois leviers dans nos vies :
la joie, la sagesse et la foi « (qui) est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11/1)
C’est pourquoi nous voudrions te demander, comme l’ont fait tes disciples avant nous :
« Seigneur, augmente-nous la foi » (Luc 17/5)
Car « si (v)notre foi augmente », nous pourrons, comme l’apôtre Paul avant nous, «
grandir encore davantage», « annoncer l’Evangile »
et
« nous glorifier dans le Seigneur » (2 Corinthiens 10/15, 16 et 17)
Cependant, Seigneur,
sois avec tous ceux pour qui ‘annoncer ton Evangile’ et ‘se glorifier dans le Seigneur ‘rime avec épreuve.
Seigneur, nous te les confions sans douter, car, tu nous l’assures :
« Le Seigneur sait délivrer l’homme pieux de l’épreuve »
(2 Pierre 2/9a)
Seigneur, tu nous as rappelé que, pour être affermie,
la foi est inséparable de l’épreuve et de la patience (l’endurance) qui s’accomplit parfaitement à travers elle ; et que l’épreuve de notre foi (au singulier) est, le plus souvent, une réalité... plurielle...
à la clé de laquelle tu as voulu attacher : la perfection, « afin que l’épreuve de (v)notre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. » (1 Pierre 1/7)
C’est pourquoi, saisissant mieux cette clé de compréhension qui ouvre sur la finalité de l’épreuve, nous comprenons, maintenant, en quoi nous pouvons considérer comme un sujet de joie complète
les diverses épreuves auxquelles nous pouvons être exposés, et voulons proclamer,comme l’apôtre Paul avant nous, que: « nous ne perdons pas courage(...) car nos légères afflictions du temps présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure,
un poids éternel de gloire »(2 Corinthiens 4/16a, 17)
Seigneur, sois cependant avec tous ceux pour qui l’épreuve de la foi est un chagrin profond et non une légère affliction, pour lesquels patience rime avec souffrance, et aux yeux desquels la vision parfaite de ‘la gloire éternelle à venir’ disparaît derrière les larmes du temps présent.
Car, Seigneur, tu nous en donnes l’assurance :
« Aucune épreuve (ou tentation) ne (v)nous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que (v)nous soyons tentés (ou éprouvés) au-delà de (v)nos forces ; mais avec la tentation, l’épreuve, il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que (v)nous puissions (puissiez) la supporter » (1 Corinthiens 10/13)
Seigneur, tu nous as aussi rappelé que, sans la foi, nous sommes agités, irrésolus, inconstants et trop loin de toi pour pouvoir recevoir quelque chose de toi.
Pour pouvoir recevoir la sagesse que, dans ton amour, tu ne demandes qu’à nous donner.
Car en Jésus-Christ nous recevons de toi la rédemption, c.-à-d. le salut et la vie éternelle.
Mais nous oublions à la croix, trois autres de tes dons dont nous avons à nous emparer par la foi.
Car « Jésus-Christ, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice, et sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1/30)
C’est pourquoi Seigneur, ayant l’assurance du salut par la rédemption du sang de Jésus-Christ, nous te le demandons par la foi et sans douter : Donne-nous aujourd’hui ta sagesse.
Et non seulement ta sagesse, mais revêts-nous de ta justice.
Afin que rendus sages par ta sagesse, et justes par la justification qui vient de toi,nous puissions 1. « rechercher la sanctification, qui est ce que Dieu veut » (1 Thessaloniciens 4/3),
« sanctification, sans laquelle personne ne verra Dieu » (Hébreux 12/14) et puissions aussi, « avant toutes autres choses, 2. prier pour tous les hommes (...) car Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2/1 et 4) possédant enfin,comme le Christ avant nous, la patience qui s’acquiert dans l’épreuve ? cf. (2Thessaloniciens 3/5 : «que le Seigneur dirige vos cœurs vers l’amour de Dieu et la patience du Christ »)
Soyons patients, oui, car «Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques uns le croient ; mais il use de patience envers (v)nous,ne voulant pas qu’aucun périsse,mais voulant que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3/9)
Seigneur, nous voulons donc te prier pour tous les hommes, et pour notre monde et ses détresses, afin que tu établisses la paix et donnes aux nations la guérison. Car tu nous as dit « qu’il fallait
que ces choses arrivent (...) et que nous devions nous garder d’être troublés » (Matthieu 24/6)
Mais nous voulons te supplier, par la foi, de hâter ton avènement, comme tu l’as promis.
Car nous avons reçu de toi cette assurance que :
« Si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé
mais (qu’) à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24/21)
Merci de nous dire ici simplement (généreusement) et sans reproche :« Tout ce que vous demanderez avec foi, par la prière, vous le recevrez. » (Matthieu 21/22) « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu
et vous le verrez s’accomplir. » (Marc 11/24)
Amen.