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Titre du blog : JESUS-EST-DIEU
Auteur : JESUS-EST-DIEU
Date de création : 21-05-2010
 
posté le 21-05-2010 à 11:37:07

«Un peu croiser les mains pour dormir; et la pauvreté te surprendra comme un rôdeur.»

«Un peu croiser les mains pour dormir; et la pauvreté te surprendra comme un rôdeur.»
(Proverbes 24:33,34)
E PIRE des paresseux ne demande seulement qu’un peu de sommeil: il serait indigné si on l’accusait de complète oisiveté.

«Un peu croiser les mains pour dormir» est tout ce qu’il désire, et il a une foule de raisons pour démontrer que cette indulgence est tout à fait légitime. Et pourtant, au gré de ces petites siestes, le jour avance, le temps alloué au travail s’écoule, et le champ est envahi par les épines.

Ces petites pertes de temps ici et là amènent les hommes à ruiner leur âme. Ils n’ont pas l’intention d’attendre pendant des années, seulement quelques mois, le temps que le moment soit plus opportun. Dès demain, ils passeront aux choses sérieuses: pour l’instant, ils sont trop occupés, et les circonstances ne sont pas favorables.

Comme le sable dans un sablier, le temps s’écoule, la vie se gaspille goutte à goutte, et la période de grâce est tuée à coups de petites siestes. Oh! puissions-nous avoir la sagesse de racheter le temps qui court et de faire bon usage des occasions propices!

Puisse le Seigneur nous enseigner ce discernement sacré, sans quoi une pauvreté de la pire espèce nous attend, une pauvreté éternelle qui implorera en vain même une seule goutte d’eau. Comme un rôdeur qui guette sa victime, la pauvreté saisit le paresseux, et la ruine renverse l’indécis.

Chaque heure amène le terrible poursuivant encore plus près de son but; il ne s’arrête pas en chemin, car il s’occupe des affaires de son maître et ne doit pas s’attarder. Comme un homme armé entre avec autorité et puissance, de même la disette s’empare du désœuvré, et la mort frappe l’impénitent, et nul ne peut y échapper.

Oh! si les hommes devenaient sages, ils partiraient aussitôt à la recherche du Seigneur Jésus, avant que ne paraisse le jour solennel où il sera trop tard pour labourer et semer, trop tard pour se repentir et croire.

Au temps de la moisson, il est inutile de déplorer que la période de la semence a été négligée. De même, aujourd’hui, il est encore temps d’ouvrir la porte à la foi et à la décision sacrée. Puissions-nous ouvrir cette porte aujourd’hui même.

[Texte de Charles H. Spurgeon (1834-1892).