de:Pasteur L.Leclerc
Lisons dans l’évangile de Matthieu juste à la fin des béatitudes,
au chapitre 5 les versets 10-12:
« Heureux ceux qui sont persécutés pour la Justice, car le Royaume des cieux est à eux. Heureux serez vous qu’on vous outragera, qu’on vous persécutera, qu’on dira de vous toute sorte de mal à cause de moi, réjouissez vous et soyez dans l’allégresse parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.»
Le Seigneur Jésus préparait les siens à des temps difficiles; et ils sont survenus, particulièrement au temps où l’apôtre Pierre écrivait sa première épître (1P) et nous allons y lire plusieurs passages au fur et à mesure que nous avancerons.
Au Chapitre 4 de la première épître de Pierre(1P) aux versets 12-19 nous lisons:
«Mes frères, mes bien aimés, ne trouvez vous pas étrange de vous trouver dans la fournaise de l’épreuve comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire; réjouissez vous au contraire de la part que vous avez aux souffrance de Christ afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ vous êtes heureux parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu repose sur vous. Que personne d’entre nous, en effet, ne souffre comme meurtrier ou voleur ou malfaiteur ou pour s’être ingéré dans les affaires d’autrui; mais si quelqu’un souffre comme chrétien qu’il n’en ait pas honte et que plutôt il glorifie Dieu à cause ce Nom, car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu; si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si le Juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur? Ainsi, ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leur âme au fidèle Créateur, faisant ce qui est bien».
Jésus avait annoncé des tribulations, des persécutions, comme nous l’avons vu dans les béatitudes; nous pensons aussi à ce verset de Jean 7.33: «Vous aurez des tribulations dans le monde mais prenez courage, j’ai vaincu le monde». Les persécutions, dès les débuts de l’ère chrétienne sont bien connues; en Gaule même avec le martyre de Potin et Blandine. Dans les temps actuels avec l’emprise du communisme en URSS. J’avais un cousin chrétien mais qui votait traditionnellement pour les communistes; il était dans les Postes et il ne pouvait pas concevoir qu’il y ait des persécutions de chrétiens en Russie; il pensait que tout était bien là-bas. Jusqu’au moment où sont parus les livres de Soljenitsine et à ce moment là il a commencé à comprendre, avec l’Archipel du goulag, en particulier. Il n’était plus aussi contredisant quand on lui rapportait qu’il y avait des persécutions à l’Est.
Il faut bien se rendre compte que les persécutions on commencé avec le début du christianisme; l’apôtre Paul en parlait et dans les Actes des apôtres au chapitre 14 et verset 22, on lit : « C’est par beaucoup de tribulations qu’il faut entrer dans le Royaume de Dieu».
Être chrétien, c’est merveilleux; il n’y a pas d’expérience plus grande. Cela fait des années que je vogue dans le bateau de l’Évangile et le vaisseau n’a jamais démâté ! Avec le Seigneur nous pouvons toujours continuer à voguer, quelquefois dans les tempêtes, mais le Seigneur est avec nous et nous a fait sortir maintes et maintes fois victorieux des tempêtes, sains et saufs et même enrichis à travers les épreuves.
Quelles sont les causes de la persécution?. Nous venons de lire dans la première épître de Pierre un passage qui souligne que c’est parce que nous avons tout simplement donné notre vie au Christ, que nous sommes ses disciples, et nous lui appartenons. Cette réalité est très forte pour les croyants qui se sont convertis dans les pays communistes, les pays musulmans où un certain Islam persécute les chrétiens; c’est vrai aussi dans les pays bouddhistes et hindouistes; les chrétiens n’ont pas la vie facile partout. Ici, en France, il y a la liberté de conscience, mais si je m’étais trouvé cent cinquante ans seulement quelque part en France, à annoncer l’Évangile sans faire partie d’une Église officielle, si mon auditoire avait dépassé vingt personnes, je me faisais mettre en prison. Et ceci n’est pas ancien, puisque cet état de fait a perduré jusque sous Napoléon III (1852-1870) et même quelques années après le début de la troisième République jusque vers 1875. Et que dire des temps de la Réforme dont nous sommes directement où indirectement les héritiers, nous Protestants; La Chaume et Talmont on été des territoires gagnés par le protestantisme avec une Église réformée; il y eut bien sûr des persécutions, puis à la révocation de l’Édit de Nantes, les protestants ont fui à l’étranger, ont été emprisonnés, voire envoyés aux galères.
Pour nous, notre vie est différente de celle des autres. Dans la première épître de Pierre, au chapitre 4 et versets 3-4 il est écrit: «C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé, accompli la volonté des païens en marchant dans le dérèglement, la convoitise, l’ivrognerie, les orgies et les idolâtries criminelles; aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le débordement de débauche et vous calomnient ». Le fait d’être différent: un croyant au IIème siècle, Cyprien qui était évêque de Carthage, écrivait à son ami Donatus : «Nous vivons dans un monde mauvais, Donatus, un monde incroyablement mauvais, mais j’ai découvert au milieu du monde, des gens paisibles et saints qui ont trouvé un grand secret : ils ont trouvé une vie mille fois supérieure à notre vie de péché et sont méprisés et persécutés, mais ils ne s’en soucient pas, ils sont maîtres de leurs âmes, ils ont vaincu la mort; ces gens , Donatus, ce sont les chrétiens et je suis l’un d’entre eux ». Cyprien n’a pas honte de proclamer son christianisme dans un monde de persécution.
Nous appartenons au Seigneur, nous chrétiens; nous pouvons lire encore au chapitre 3 de 1 Pierre aux versets 15-17:
« Mais sanctifiez dans nos cœurs, Christ le Seigneur étant toujours prêt à nous défendre avec douceur et respect devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous et ayant bonne conscience, alors même que là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Jésus-Christ soient couverts de confusion, car il vaut mieux souffrir si telle est la volonté de Dieu en faisant le bien qu’en faisant le mal.»
Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, ce que Pierre dit lorsqu’il est arrêté. En face d’une injustice qui nous est faite personnellement quelle attitude nous-mêmes prenons-nous ? Quelquefois nous nous dressons sur nos ergots et ne sommes pas du tout satisfaits parce que nous pensons être victimes d’une injustice. Au Chapitre 3 de 1 Pierre et au verset 9 nous lisons : «Ne rendez pas le mal pour le mal ou injure pour injure; bénissez au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés afin d’hériter de la bénédiction ». Donc, accepter est dur, mais c’est la preuve que nous sommes morts à nous-mêmes et que le Seigneur a transformé notre vie, c’est la preuve que nous appartenons à Jésus. Nous connaissons le témoignage de Martin Luther King; il n’a pas rendu coup sur coup, il a prêché la non violence, lui qui a été assassiné, mais a été jusqu’au bout et il fait partie de la couronne du Seigneur parce qu’il a été fidèle dans ce que le Seigneur lui montrait. Nous n’avons pas à rendre le mal pour le mal; nous avons par là même l’expérience de notre Seigneur : au chapitre 2 versets 21-24 de 1 Pierre nous lisons:
« Et c’est en cela que vous avez été appelés parce que Christ aussi a souffert pour vous montrer un exemple afin que vous suiviez ses traces. Lui qui n’a pas commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé d’injures, maltraité ne faisait pas de menaces mais s’en remettait à Celui qui juge justement, lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois afin que, morts au péché, nous vivions pour la Justice, lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris ».
Nous avons donc l’exemple suprême laissé par le Seigneur.
Quel est le but de Satan en persécutant les chrétiens ? Au chapitre 3 et verset 14 de 1P , nous lisons : «D’ailleurs, même si vous souffrez pour la Justice vous seriez heureux, n’ayez d’eux aucune crainte et n’en soyez pas troublés».
Satan, lui, veut nous mettre dans la crainte; il veut nous apeurer.
Mais les croyants persécutés comme on peut le lire dans le mensuel
Portes ouvertes, sont fidèles jusqu’au bout, ne se laissent pas intimider par la crainte : ils savent que le Seigneur les a aimés jusqu’au bout et sont eux aussi prêts à aller jusqu’au bout dans l’obéissance de la foi.
Le Diable voudrait annihiler l’expérience du Saint-Esprit en nous. Satan voudrait détruire la Parole de Dieu, il voudrait interdire l’impression de la Bible, sa diffusion: dans les pays communistes, en Iran, en Libye ou en Arabie Saoudite, la Bible est absolument interdite. Mais, gloire à Dieu, elle pénètre quand même et nous le savons.
Satan voudrait couper les chrétiens de la communion fraternelle : on empêche les croyants de se réunir; en Arabie Saoudite, par exemple.
Dès qu’une Église clandestine y est découverte, les responsables sont jetés en prison, avec des membres de la communauté.
Il y a des emprisonnements, des assassinats : en Irak, quelqu’un qui tenait une librairie Évangélique a été assassiné; il y a aussi des croyants qui sont chassés de leurs maisons.
En Chine, dans certaines villes, les chrétiens subissaient il y a encore peu d’années de dures persécutions. Un jour, des policiers entassèrent sur la place publique toutes les Bibles récoltées et tous les ouvrages religieux. Et ils les ont brûlé en obligeant les chrétiens à assister à cette destruction.
Mais l’un de ces croyants, profitant d’un moment d’inattention des policiers a arraché du feu une page qui n’avait pas été consumée. Et dès lors, pendant des années, l’Église de cette ville n’a vécu spirituellement que grâce à cette page de la Bible ! Et chaque Dimanche sur la page, les croyants pouvaient lire la promesse faite par Jésus: «Je bâtirai mon Église et les portes de l’Enfer ne prévaudront pas»(Mt 16.18).
Ça a été pour les fidèles une merveilleuse certitude qui les a tenus; ils étaient chaque jour exposés à être arrêtés pour leur foi, à subir la prison, la torture et même la mort; mais ils ont persévéré car il y avait en eux cette certitude que le Seigneur a dit que les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre l’Église.
Fidèle : Quel est le sens de l’épreuve que Dieu permet pour les croyant ? au chapitre 1 et au verset 7 de 1P: «Afin que l’épreuve de votre foi plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange et l’honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra».
Le Seigneur veut purifier notre foi qui a plus de valeur que l’or pur; et puis nous somme appelés à suivre l’exemple qui nous a été donné par Jésus, suivre ses traces.
Que devons nous faire ? Simplement recevoir du Seigneur des encouragements; les croyants persécutés ne sont pas découragés parce qu’ils sont conscients de l’exemple donné par Jésus.
Cet exemple nous sommes appelés à le suivre: au Chapitre 3 Verset 18 de 1P, il est dit : «Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui Juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu, il a été mis à mort quant à la chair et rendu vivant quant à l’Esprit».
Vous comprenez bien que cette épître de Pierre a été écrite dans un contexte d’Église persécutée; il n’a pas fallu attendre : dans les années 60-70 déjà, l’Église était persécutée, et quand on lit les Actes des apôtres, on s’aperçoit même que dès sa fondation, elle a été persécutée puisque Jean et Jacques ont été emprisonnés dans les jours immédiats qui ont suivi la Pentecôte.
Des encouragements encore avec 1P au chapitre 1 verset 4: «Le Seigneur nous a sauvés pour un héritage qui ne peut ni se corrompre ni se souiller ni se flétrir, il vous est réservé dans les cieux».
Les croyants persécutés ont l’assurance que le Seigneur les recevra dans les cieux et pour eux il y a cette expérience vivante:
Christ est mort pour eux, Christ est ressuscité pour eux, il est monté au Ciel pour eux, Christ les recevra dans la gloire; et pour nous c’est aussi ce à quoi nous sommes appelés.
En 1978 au Zimbabwe, s’est déroulée une atroce tragédie : neuf missionnaires avec leurs enfants ont été tués par de partisans.
Mais récemment, une famille Sud africaine au service du Seigneur a donné connaissance des fruits produits par cet épouvantable événement : le chef des partisans, un homme surnommé le Démon de la guerre et avec lui neuf autres membres du groupe initial des 17 partisans, sont maintenant étudiants à l’école biblique du Zimbabwe.
Qu’est-ce qui a saisi et impressionné ces meurtriers? C’est ceci : au moment même où le massacre commençait, le missionnaires se sont mis à prier, non pas pour eux mais pour leurs tueurs; et ceux-ci trouvèrent le fait incroyable et à terme, leur vie a été transformée. Quant aux neuf missionnaires qui avaient été tués, ils étaient bien les disciples de Celui qui les avait sauvés et qui avait dit : «Le disciple n’est pas plus grand que le Maître» (Jn).
Pour nous, ne soyons pas découragés;
sachons que si nous-mêmes devions subir la persécution, Dieu agirait.
Combien de gardes de prisons se sont convertis en Russie par le témoignage des chrétiens qui étaient emprisonnés ?
Nous, nous sommes bienheureux par l’Esprit de Christ, car celui-ci repose en nous.
Nous avons lu :
« Réjouissez-vous de la part que vous avez aux souffrances du Christ afin que vous soyez aussi dans la joie et l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra».
Nous n’avons donc pas à être surpris, le Seigneur avait annoncé que nous aurions des temps difficiles.
Voilà le témoignage d’une chrétienne qui s’est convertie de l’Islam au christianisme.
Elle écrit : «Depuis que je suis devenue chrétienne ma mère s’est vêtue de noir en signe de deuil; même si je suis morte à ses yeux je vis en Christ, et j’aime ma mère et je prie pour elle; la chose la plus importante est la paix que j’ai maintenant dans mon cœur et la présence de chrétiens autour de moi pour m’encourager».
Dans 1Pierre nous avons lu que c’est une grâce de
«porter des afflictions par motif de conscience envers Dieu «.
On pourrait citer mille témoignages; en voici un : lorsque l’évêque de Madras a visité l’Inde on lui a présenté une jeune esclave qui était un remarquable témoin du Seigneur Jésus. Par sa persévérance à parler de Jésus et son amour des autres, elle avait amenée plusieurs personnes au Seigneur.
En la regardant, l’évêque s’est rendu compte que son visage, son cou et ses bras portaient des cicatrices : elle avait reçu plusieurs coups à cause de son fidèle témoignage.
Avec des larmes dans les yeux l’évêque lui demanda :
«Comment avez-vous pu supporter une telle brutalité?». Un peu surprise, elle répondit : «N’êtes-vous pas heureux de souffrir pour Christ, Monsieur ?».
Son humble réponse le toucha et fit sur lui une vive impression.
On demandait un jour à des croyants : «Comment avez-vous fait pour vivre sous la persécution en Russie ?» Leur réponse fut celle-ci : «Nous pensions que c’était tout simplement la vie normale des chrétiens». C’est une leçon éloquente pour nous, chrétiens occidentaux apparemment privilégiés, n’est-ce-pas ?
Les chrétiens persécutés font confiance au Seigneur; ils savent qu’Il est fidèle et que même s’ils ont à souffrir pour la cause de Christ, le Seigneur les bénira.
Vous avez peut-être lu des récits de croyants exposés au bûcher durant les guerres de religion, dans la persécution des Protestants :
sur le bûcher, environnés de flammes ils chantaient des Psaumes et des cantiques, ils priaient pour leurs bourreaux et faisaient confiance au Seigneur.
Au chapitre 5 et au verset 10 de 1P je lis:
« Le Dieu de toutes les grâces qui vous a appelé en Jésus-Christ en sa gloire éternelle après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.» .
L’épreuve a un sens : nous affermir dans la foi; elle nous donne la possibilité de faire des expériences que nous n’aurions pas faites.
Je lisais ces jours-ci, le témoignage d’une femme de Pasteur de notre région qui a connu un temps d’épreuves dans sa santé; mais elle disait:
«C’est extraordinaire, j’ai appris quelque chose du Seigneur, c’est un mot que j’ignorais auparavant dont je ne connaissais pas la signification : la sérénité ! «. Une paix sereine. La persécution, nous l’avons vu précédemment dans 1P, aura pour résultat la louange, la gloire et l’honneur lorsque Jésus-Christ paraîtra.
Et on devient source de témoignage :
voilà ici un croyant qui est le premier converti et le premier Pasteur de sa tribut en Équateur parmi les Quechuas; il dit :»
Rien ne me fera retourner en arrière dans la foi; je me remémore l’évangile de Marc qui dit: «Si vous me reniez, face à cette génération pervertie, je vous renierai aussi devant les anges» (Mc 8.38).
« Je reste donc ferme; la persécution est si terrible, mais nous continuons à aller de l’avant pour le Seigneur; je ne m’arrêterai pas de prêcher l’Évangile même s’ils me persécutent».
Le croyants sont affermis dans l’épreuve; c’est paradoxal, mais tout l’Évangile est un paradoxe !
Nous sommes pêcheurs voués à la mort mais le Seigneur nous fait grâce si nous nous convertissons et nous nous repentons. Le but de l’épreuve c’est donc de vous faire grandir dans une certaine connaissance de notre Seigneur, connaissance que nous n’aurions pas eue par les chemins de la facilité.
Je vais conclure : les apôtres persécutés étaient dans la joie d’avoir souffert pour la cause du Seigneur. Ils échappaient victorieusement aux lapidations car ce n’était pas encore pour eux le temps de partir dans la gloire, mais ils étaient heureux d’avoir été jugés dignes de souffrir pour le Seigneur.
Nous demandons de ne pas avoir honte de la souffrance, de ne pas avoir honte du témoignage que nous avons à rendre à notre Seigneur Jésus-Christ.
Paul disait à Timothée:
«N’aie donc point honte du témoignage à rendre à Notre Seigneur ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu» (2 Ti 1.8)